Light my fire !: Ketabi Bourdet - 22, passage Dauphine, 75006 Paris
Past exhibition
Overview
La galerie Ketabi Bourdet est heureuse de présenter l’exposition Light my fire, invitant le feu et sa force mystérieuse à venir danser dans la galerie.
Antithétique parce que créateur et destructeur, le feu est mis à l’honneur sous toutes ses formes dans Light my Fire. Il y est domestiqué par Élisabeth Garouste qui forge bronze, fer et faïence, laissé sauvage par Pauline d’Andigné et son Burning Desire, suggéré dans la flamme plastifiée de la chaise n°4 de Vincent Bécheau et Marie-Laure Bourgeois ou encore sublimé par les ors du paravent de Mathias Kiss.
Symbole omniprésent dans toute culture, « le feu est douceur et torture, le feu est beau en soi, n’importe comment » (Yves Klein, Peintures de feu, 1961-1962). Dans l’espace de la galerie, il s’agite avec la lampe mistral de Denis Santachiara, brûle la rétine avec Sterling Ruby et sa céramique renvoyant au magma incandescent, symbolise la Victoire pour le flambeau de Philippe Starck créé pour les Jeux Olympiques d’Albertville de 1992. Force émanant du divin, Light my Fire aborde aussi le feu dévastateur du jugement dernier où les corps se combinent en une masse informe et contre qui Peter Klasen nous met en garde. La maison, refuge de l’artiste, prend feu à l’arrière-plan de l’œuvre Allowance de Jo Fish. Le porte-manteau Bocca da Fuoco de Paolo Pallucco explose tel un canon. Les cendriers de Philippe Starck, Tim Leclabart, Gilles Derain et Roy Adzak sont ici mausolées des matières calcinées et conservées comme reliques de ce qui fut.
Mais comme l’oiseau de feu renait de ses cendres, le feu donne naissance. Matière première, le soleil façonne les cyanotypes d’Audrey Guttman, éblouit les femmes d’Inès Longevial à mesure que leurs peaux scintillent et transperce la matière chez Bruno Rousseaud. Idir Davaine nous invite à le rencontrer avec les oeuvres de la série A Map to the Sun, qui rappellent les couleurs qui dansent sur nos paupières après avoir regardé le soleil en face.
Light my fire donne ainsi à voir un aperçu global du programme de la galerie et mêle artistes et designers de générations différentes autour d’un même thème universel.
Symbole omniprésent dans toute culture, « le feu est douceur et torture, le feu est beau en soi, n’importe comment » (Yves Klein, Peintures de feu, 1961-1962). Dans l’espace de la galerie, il s’agite avec la lampe mistral de Denis Santachiara, brûle la rétine avec Sterling Ruby et sa céramique renvoyant au magma incandescent, symbolise la Victoire pour le flambeau de Philippe Starck créé pour les Jeux Olympiques d’Albertville de 1992. Force émanant du divin, Light my Fire aborde aussi le feu dévastateur du jugement dernier où les corps se combinent en une masse informe et contre qui Peter Klasen nous met en garde. La maison, refuge de l’artiste, prend feu à l’arrière-plan de l’œuvre Allowance de Jo Fish. Le porte-manteau Bocca da Fuoco de Paolo Pallucco explose tel un canon. Les cendriers de Philippe Starck, Tim Leclabart, Gilles Derain et Roy Adzak sont ici mausolées des matières calcinées et conservées comme reliques de ce qui fut.
Mais comme l’oiseau de feu renait de ses cendres, le feu donne naissance. Matière première, le soleil façonne les cyanotypes d’Audrey Guttman, éblouit les femmes d’Inès Longevial à mesure que leurs peaux scintillent et transperce la matière chez Bruno Rousseaud. Idir Davaine nous invite à le rencontrer avec les oeuvres de la série A Map to the Sun, qui rappellent les couleurs qui dansent sur nos paupières après avoir regardé le soleil en face.
Light my fire donne ainsi à voir un aperçu global du programme de la galerie et mêle artistes et designers de générations différentes autour d’un même thème universel.
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Ketabi Bourdet is delighted to present the exhibition Light my fire, an invitation to fire and its mysterious force to dance in the gallery.
Antithetical as both creator and destroyer, fire is honored in all its forms in Light my Fire. It is domesticated by Élisabeth Garouste, who shapes bronze, iron and faience, it is left wild by Pauline d'Andigné and her Burning Desire, suggested in the plasticized flame of Vincent Bécheau and Marie-Laure Bourgeois's chair n°4, or sublimated by the gold of Mathias Kiss's screen.
An omnipresent symbol in every culture, "fire is sweetness and torture, fire is beautiful in itself, in any way" (Yves Klein, Peintures de feu, 1961-1962). In the gallery space, fire is alive in Denis Santachiara's Mistral lamp, it scorches the retina in Sterling Ruby's ceramics reminiscent of incandescent magma, and it symbolizes Victory in Philippe Starck's torch created for the 1992 Albertville Olympic Games. A force emanating from the divine, Light my Fire also addresses the devastating fire of the Last Judgment, in which bodies combine to form a shapeless mass, against which Peter Klasen warns us. The house, the artist's refuge, catches fire in the background of Jo Fish's work Allowance. Paolo Pallucco's Bocca da Fuoco coat rack explodes like a cannon. Ashtrays by Philippe Starck, Tim Leclabart, Gilles Derain and Roy Adzak are mausoleums of charred materials, preserved as relics of what was.
But like the firebird reborn from its ashes, fire gives birth. As a raw material, the sun shapes Audrey Guttman's cyanotypes, dazzles Inès Longevial's women as their skins glisten, and pierces the material in Bruno Rousseaud's work. Idir Davaine invites us to experience it in the A Map to the Sun series, which recalls the colors that dance on our eyelids after staring into the sun.
Light my fire thus provides a comprehensive overview of the gallery's program, combining artists and designers from different generations around a single universal theme.
Antithetical as both creator and destroyer, fire is honored in all its forms in Light my Fire. It is domesticated by Élisabeth Garouste, who shapes bronze, iron and faience, it is left wild by Pauline d'Andigné and her Burning Desire, suggested in the plasticized flame of Vincent Bécheau and Marie-Laure Bourgeois's chair n°4, or sublimated by the gold of Mathias Kiss's screen.
An omnipresent symbol in every culture, "fire is sweetness and torture, fire is beautiful in itself, in any way" (Yves Klein, Peintures de feu, 1961-1962). In the gallery space, fire is alive in Denis Santachiara's Mistral lamp, it scorches the retina in Sterling Ruby's ceramics reminiscent of incandescent magma, and it symbolizes Victory in Philippe Starck's torch created for the 1992 Albertville Olympic Games. A force emanating from the divine, Light my Fire also addresses the devastating fire of the Last Judgment, in which bodies combine to form a shapeless mass, against which Peter Klasen warns us. The house, the artist's refuge, catches fire in the background of Jo Fish's work Allowance. Paolo Pallucco's Bocca da Fuoco coat rack explodes like a cannon. Ashtrays by Philippe Starck, Tim Leclabart, Gilles Derain and Roy Adzak are mausoleums of charred materials, preserved as relics of what was.
But like the firebird reborn from its ashes, fire gives birth. As a raw material, the sun shapes Audrey Guttman's cyanotypes, dazzles Inès Longevial's women as their skins glisten, and pierces the material in Bruno Rousseaud's work. Idir Davaine invites us to experience it in the A Map to the Sun series, which recalls the colors that dance on our eyelids after staring into the sun.
Light my fire thus provides a comprehensive overview of the gallery's program, combining artists and designers from different generations around a single universal theme.
Works
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Pauline d'Andigné, Burning desire, 2023
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Pauline d'Andigné, Bitter Sweet 1, 2021
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Inès Longevial, Ciel Brouillé, 2023
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Inès Longevial, Frosted Lemon, 2022
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Idir Davaine, A Map to the Sun V, 2023
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Idir Davaine, A Map to the Sun IV, 2023
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Jo Fish, Allowance, 2023
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Audrey Guttman, A dance for the end of the world, 2021
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Audrey Guttman, La douceur et la torture 2, 2023
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Audrey Guttman, La douceur et la torture 4, 2023
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Audrey Guttman, La douceur et la torture 1, 2023
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Audrey Guttman, La douceur et la torture 3, 2023
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Marcella Barcelo, Ho-musubi, 2023
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Marcella Barcelo, Furaribi, 2023
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Mathias Kiss, FIRE IN WOOD, 2023
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Vincent Bécheau & Marie-Laure Bourgeois, Chaise n°4, ca. 1982
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Elizabeth Garouste, Bougeoir Hanoucca
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Denis Santachiara, Lampe Mistral, Ca. 1988
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Paolo Pallucco & Mireille Rivier, Portemanteau rétractile Bocca da fuoco, Ca. 1987
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Philippe Starck, Torche officielle des Jeux Olympiques d'Albertville, 1992
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Tim Leclabart, Marble H 001, 2023
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Tim Leclabart, Marble H 002, 2023
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Matthew Hilton, Bougeoir Arclumis, Ca. 1991
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Philippe Starck, Cendrier Ray Hollis, Ca. 1985
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Elizabeth Garouste, Flammes
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Gilles Derain, Cendrier Ponti 1, ca. 1980
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Gilles Derain, Cendrier Ponti 2, Ca. 1980
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Richard Meier, Bougeoir, ca. 1993
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Philippe Starck, Paire de fauteuils Len Niggelman, Ca. 1985
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Bruno Rousseaud, OUR SHADOW WILL NOT SHUT THE FIRE - PAUL ELUARD, 2023
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