Incontournable pour l’art moderne, la galerie française Le Minotaure y expose les pionniers de l’avant-garde, tels Jean Arp, Laszlo Moholy-Nagy, Fernand Léger, Le Corbusier ou encore Sonia Delaunay. La galerie Almine Rech (Paris-New York-Londres-Bruxelles-Shanghai-Monaco) met en avant les travaux du Suisse John M Armleder, cofondateur du groupe Ecart en 1969, de l’Italien Gioele Amaro qui peint numériquement des toiles qu’il retravaille ensuite minutieusement, et du peintre abstrait Sud-Coréen Choi Myoung Young, aux toiles qu’il qualifie lui-même de «monotones». «Parce que la Suisse est, avec la France, l’autre patrie de l’art brut, nous y rencontrons un très vif intérêt», rapporte le Parisien Christian Berst, qui met l’accent sur les figures historiques et muséales de ce mouvement, de Franco Bellucci à Anna Zemankova, en passant par Domingo Guccione, Guo Fengyi, Lubos Plny et George Widener. (...).
Notons qu’une douzaine de galeries composent une section dédiée aux solo shows. Fabienne Levy (Lausanne-Genève) propose de découvrir les tableaux figuratifs monochromes de la plasticienne Anjesa Dellova, sur le thème des lamentations. Inspirées de la mythologie, les grandes œuvres du Sicilien Giuliano Macca, évoquant la chute des Titans comme métaphore des conflits dans lesquels l’humanité devient parfois misérable, sont à voir chez Gowen Contemporary (Genève). Chez By Lara Sedbon (Paris), le peintre Benjamin Valode pose son regard sur la société à travers une série inédite de portraits. Pour sa première venue à la foire, la galerie Ketabi Bourdet (Paris) offre un solo show du Français Idir Davaine, encore jamais montré en Suisse.
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