La valeur n’attend pas le nombre des années...
Les organisateurs de la foire de Maastricht encouragent depuis longtemps les jeunes marchands. À chaque édition, la section baptisée Showcase accueille de nouveaux exposants ayant entre trois et dix ans d’expérience. Si ces derniers se sentent quelque peu isolés au premier étage du salon, ils n’en sont pas moins fiers d’être sélectionnés. Les spécialités rassemblées dans cette catégorie se doivent d’illustrer l’éclectisme de la manifestation et son caractère international : la sculpture antique voisine ainsi avec l’art conceptuel. L’une est représentée par deux Italiens, l’autre par un tandem de Néerlandais. On y croise aussi des galeristes de Varsovie, qui défendent l’avant-garde polonaise à travers tableaux, textiles, photographies... Le Flamand Thomas Deprez se passionne pour la peinture, la sculpture, le dessin et les Arts décoratifs nés en Belgique au tournant des xixe et xxe siècles, avec un faible pour le symbolisme. Historien de l’art à l’œil malicieux, ce professionnel à peine trentenaire est déjà réputé auprès des musées pour l’intérêt historique de ses découvertes, largement documentées. Il a choisi de ne pas avoir pignon sur rue et va à la rencontre des amateurs dans différentes foires. À l’entendre, être admis à la TEFAF Maastricht tenait du Graal. Les Parisiennes Rébecca Sack et Aude Louis Carvès, qui œuvrent elles aussi en appartement, se sont installées dans la ravissante cour de Rohan, à Saint-Germain-des-Prés. Férues d’art d’Extrême-Orient, elles se sont associées récemment pour promouvoir un genre méconnu : les peintres japonais de la Nouvelle Ecole de Paris.
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